L’inox 18/10, est-ce vraiment le meilleur matériau pour cuisiner ? Si vous cherchez des ustensiles durables, sains et performants, cette question mérite toute votre attention. Derrière ces chiffres se cache un alliage plébiscité par les chefs… mais pas sans défauts.
Solide, résistant à la corrosion, compatible tous feux : l’inox 18/10 coche beaucoup de cases. Pourtant, d’autres matériaux comme le cuivre ou l’aluminium peuvent parfois mieux convenir selon les usages. Alors, comment savoir si c’est le bon choix pour vous ?
Pour y voir clair et faire un achat éclairé, découvrez les avantages, les limites et les critères essentiels de ce métal star en cuisine. Suivez le guide !
Ce que signifie vraiment inox 18/10 en cuisine

L’inox 18/10, est-ce vraiment le meilleur matériau pour cuisiner ? On en entend parler partout. Mais que cache vraiment cette appellation ? Est-ce juste un argument marketing ou un vrai gage de qualité ? Pour bien choisir ses casseroles ou poêles, il faut comprendre ce que ces chiffres signifient. Et surtout, pourquoi ils comptent en cuisine.
Une composition bien précise
Le chiffre 18/10 fait référence à la composition de l’acier inoxydable : 18 % de chrome et 10 % de nickel. Le chrome protège contre la corrosion. Le nickel, lui, renforce la résistance aux acides et apporte un fini brillant. Résultat : un matériau solide, durable, et facile à entretenir.
Mais attention, tous les inox ne se valent pas. Un inox 18/0, par exemple, contient zéro nickel. Il est moins cher, mais aussi moins résistant à l’oxydation et peut tacher plus vite.
Pourquoi c’est un choix de pro
L’acier inoxydable 18/10 est très prisé dans les cuisines professionnelles. Il supporte les hautes températures, ne réagit pas avec les aliments acides (tomates, citron…), et ne transfère aucun goût. C’est un allié fiable pour cuisiner sainement.
Autre atout : il passe au lave-vaisselle sans broncher. Et il garde son éclat pendant des années, même après des centaines d’utilisations.
Pour une cuisson homogène, privilégiez l’inox 18/10 avec un fond encapsulé en aluminium.
Pourquoi l’inox 18/10 séduit les chefs et les amateurs

L’inox 18/10, est-ce vraiment le meilleur matériau pour cuisiner ? Pour beaucoup, la réponse est oui. Et ce n’est pas qu’une question de durabilité. Ce type d’acier inoxydable coche plusieurs cases qui font la différence au quotidien. Que vous soyez chef étoilé ou simple passionné de cuisine, il y a de bonnes raisons de l’adopter. Voyons pourquoi il fait l’unanimité derrière les fourneaux.
Une cuisson précise et sans surprise
Ce que les pros aiment avec l’inox 18/10, c’est sa stabilité. Il chauffe de façon régulière, surtout quand il est combiné à un fond en aluminium. Résultat : pas de points chauds, pas de cuisson inégale. On garde le contrôle, même à feu vif. Et comme il ne réagit pas avec les aliments, les saveurs restent intactes. Idéal pour les sauces délicates ou les plats mijotés.
Un allié pour toutes les cuissons
L’inox 18/10 est ultra polyvalent. Poêler, mijoter, saisir, réchauffer… Il sait tout faire. Il passe sur tous les feux, y compris l’induction, et supporte le four sans broncher. Un seul ustensile, mille usages. C’est ce qui séduit les cuisiniers exigeants : pas besoin de multiplier les casseroles.
Un choix durable et responsable
Investir dans une batterie de cuisine en inox 18/10, c’est miser sur le long terme. Pas de revêtement qui s’écaille, pas de remplacement tous les deux ans. Et comme il est 100 % recyclable, c’est aussi un choix écolo. Moins de déchets, plus de valeur.
Pour une longévité maximale, évitez les chocs thermiques trop brusques.
Ses limites face à d’autres matériaux de cuisson

L’inox 18/10 a de solides arguments. Mais est-ce vraiment le meilleur matériau pour cuisiner ? Pas toujours. Face à certains concurrents, il montre quelques faiblesses. Rien de rédhibitoire, mais mieux vaut les connaître pour choisir l’ustensile adapté à chaque usage. Voici où l’inox peut marquer le pas.
Moins performant pour les cuissons ultra précises
L’acier inoxydable, même de qualité 18/10, n’est pas le champion de la conductivité thermique. Il chauffe lentement et garde la chaleur moins bien que le cuivre ou l’aluminium brut. Pour les cuissons ultra sensibles — comme le caramel ou les sauces au beurre — un cuivre étamé sera plus réactif. L’inox, lui, demande un peu plus de patience et de technique.
Pas antiadhésif… du tout
C’est l’un de ses plus gros défauts : les aliments accrochent. Surtout si la température n’est pas bien maîtrisée. Un œuf au plat ou un poisson délicat ? Mieux vaut une poêle en fonte émaillée ou avec revêtement antiadhésif. L’inox 18/10 excelle dans le mijoté, pas dans le tourné-retourné sans trace.
Plus lourd et plus cher que l’aluminium
Côté budget et maniabilité, l’inox peut faire grincer des dents. Une bonne casserole en inox 18/10 avec fond encapsulé pèse son poids et coûte plus cher qu’un modèle en aluminium simple. Pour un usage occasionnel ou un équipement d’appoint, ce n’est pas toujours le choix le plus pratique.
Pour les cuissons fragiles, gardez une poêle antiadhésive sous la main.
Comment savoir si l’inox 18/10 est fait pour vous
L’inox 18/10, est-ce vraiment le meilleur matériau pour cuisiner ? La réponse dépend surtout de votre façon de cuisiner. Ce type d’acier inoxydable a des qualités indéniables, mais il ne convient pas à tous les profils. Avant d’investir dans une batterie de cuisine complète, posez-vous les bonnes questions. Voici comment savoir si ce matériau est taillé pour votre cuisine.
Vous aimez cuisiner souvent et longtemps
Si vous êtes du genre à passer du temps derrière les fourneaux, l’inox 18/10 peut devenir votre meilleur allié. Il supporte les usages intensifs sans faiblir. Pas de revêtement fragile à surveiller. Pas de déformation au fil des années. Il est fait pour durer, même avec un feu allumé tous les jours. Et comme il résiste aux rayures, vous pouvez y aller avec vos ustensiles en métal sans crainte.
Vous cherchez un matériel sain et sans compromis
L’inox 18/10 ne libère rien dans les aliments. Pas de particules, pas de revêtement qui s’effrite. Si vous cuisinez pour des enfants, ou si vous êtes attentif à ce que vous mettez dans l’assiette, c’est un choix rassurant. Il est aussi parfait pour les recettes acides ou les longues cuissons, sans risque de transfert de goût ou de réaction chimique.
FAQ
Pour reconnaître un inox 18/10 de qualité, vérifiez sa composition : 18 % chrome, 10 % nickel, mentionnée sur le fond ou la fiche produit.
Un inox de qualité présente une finition bien brillante, un bon poids et une base encapsulée s’il est destiné à la cuisson. Les marques sérieuses précisent clairement cette composition. Préférez aussi les ustensiles compatibles avec l’induction : c’est souvent un gage de fabrication soignée. Enfin, fiez-vous aux avis d’utilisateurs durables (résistance à la corrosion, usure lente) plutôt qu’aux seuls arguments marketing.
Oui, l’inox 18/10 est compatible avec l’induction s’il possède un fond magnétique en acier ferromagnétique.
Vérifiez que la mention « induction » figure sur l’emballage ou la base de l’ustensile. La clé, c’est le fond : il doit intégrer une couche aimantable — souvent visible par un symbole spirale. Pour tester chez vous, un simple aimant peut suffire : s’il colle sous la casserole, ça fonctionne sur l’induction. Attention, l’inox pur n’est pas magnétique à la base sans ajout spécifique.
Non, l’inox 18/10 ne nécessite pas de rodage particulier, mais un bon nettoyage avant première utilisation est recommandé.
Lavez-le simplement à l’eau chaude savonneuse pour retirer les résidus de fabrication. Ensuite, faites chauffer doucement de l’eau ou un peu d’huile pour conditionner légèrement la surface. Contrairement à la fonte, il n’a pas besoin de culottage. En revanche, respecter les temps de chauffe et éviter le froid extrême sur inox chaud garantit une longévité optimale.
Les aliments accrochent souvent à l’inox 18/10 si la température est mal maîtrisée ou si la poêle n’est pas assez chaude.
Pour éviter cela, utilisez la méthode de la goutte d’eau : si elle perle et glisse sur la surface, la poêle est prête. Laissez chauffer à feu moyen pendant 2 à 3 minutes avant d’ajouter la matière grasse. Le choc thermique améliorera l’adhérence naturelle. Évitez le feu trop fort et retournez vos aliments uniquement quand ils se décollent facilement.
Non, l’inox 18/10 est considéré comme un matériau sain et stable, ne relâchant pas de substances nocives dans les aliments.
Il est reconnu pour sa neutralité chimique, même avec les aliments acides comme la tomate ou le citron. Contrairement à certains revêtements antiadhésifs, il ne se dégrade pas à la chaleur normale de cuisson. C’est d’ailleurs pourquoi il est privilégié dans les milieux hospitaliers et professionnels de l’alimentation. Un bon entretien garantit sa totale innocuité sur le long terme.
Oui, l’inox 18/10 est idéal pour déglacer, car il supporte l’ajout de liquide à chaud sans se détériorer.
C’est même une de ses grandes qualités en cuisine : les sucs se détachent très bien pour enrichir sauces et jus. Après avoir saisi une viande, vous pouvez verser eau, vin ou bouillon dans la poêle bien chaude. Ce processus nettoie le fond tout en créant de la saveur. Aucun risque de réaction ou d’altération du matériau durant cette étape.
Pour nettoyer une casserole en inox 18/10, utilisez de l’eau chaude, du liquide vaisselle et une éponge non abrasive.
Les résidus tenaces partent avec du bicarbonate, du vinaigre blanc ou des produits spécial inox. Évitez les tampons métalliques qui rayent. Si un fond chauffe trop ou colore, faites chauffer un mélange eau + vinaigre, puis laissez agir avant de frotter. L’inox supporte bien le lave-vaisselle, mais un séchage manuel préserve mieux son éclat brillant.
L’inox 18/10 présente plusieurs avantages : solidité, sécurité alimentaire, compatibilité tous feux et facilité d’entretien.
Il ne transfère aucun goût, ne rouille pas, conserve un aspect esthétique durable. Adapté à tous types de cuisson (mijoté, braisé, réchauffé), il est résistant aux chocs thermiques et mécaniques. Sur le long terme, il s’avère économique car il ne nécessite pas de remplacement fréquent comme les poêles antiadhésives. Un vrai choix de durabilité au quotidien.
Un ustensile en inox 18/10 peut durer plus de 15 ans s’il est bien entretenu et utilisé correctement.
Contrairement aux poêles avec revêtement, il ne s’use pas rapidement à la cuisson. Résistant aux rayures, au lave-vaisselle et à l’oxydation, il conserve ses qualités dans le temps. Des marques réputées proposent même des garanties 10 à 25 ans. Pour allonger sa durée de vie, évitez simplement le chauffage à vide et les chocs mécaniques répétés.
Le prix moyen d’une casserole en inox 18/10 varie de 30 à 100 €, selon la marque, la taille et la qualité du fond.
Les modèles d’entrée de gamme coûtent autour de 30 € pour une casserole de 16 cm de diamètre. Des marques premium comme De Buyer ou Cristel proposent des casseroles à plus de 80 €, avec couvercle et triple fond inducteur. Le prix reflète souvent la robustesse, l’efficacité thermique et la fabrication locale ou européenne. Un bon investissement si vous cuisinez souvent.




